
Hier, pour la journée de la femme, je me suis demandé ce que j’aurai envie de défendre?
Pourquoi ne pas se battre pour des droits dans nos parts féminines? Etre à l’égal de l’homme en matière de salaire et de charge mentale est fondamental. Mais la femme est bien la seule qui porte l’enfant. Elle pourrait bénéficier de ce fait de davantage de droits à prendre soin d’elle même et de son enfant à venir ou nouveau né. La période de la grossesse et celle qui suit la naissance devrait ouvrir des droits et des attentions particulières. La femme enceinte pourrait bénéficier d’aménagement de son temps de travail, de places de parking réservés, de réductions dans l’accès aux piscines ou aux musées, de bancs pour se reposer. Tout devrait être prévu pour qu’elle prenne soin du vivant en elle. Enfin, après la naissance, ne serait-il pas intéressant qu’elle soit accompagnée de près et choyée pour éviter la dépression post-partum. 10 à 20% des mères sont touchées par une dépression post-partum dans les 4 semaines qui suivent l’accouchement. La dépression post-partum n’est pas un simple baby-blues, c’est une maladie qu’il est important de traiter.
Si la naissance devenait une question posée au devant de la scène, n’y-aurait-il pas dans nos sociétés de vraies modifications en profondeur?
Alors, continuons de rêver d’un monde meilleur pour toutes les femmes et notamment pour celles qui portent la vie…